ORIENTATION:METIER DE LA CHARPENTE

M Fossey de l’entreprise « Toit et Bois Guillaume » est venu présenter son métier de charpentier aux élèves de 4ème du collège Corisande d’Andoins.

C’était le dernier professionnel à intervenir auprès des élèves cette année dans le cadre du projet « un métier par mois au collège ».

M Fossey a expliqué son parcours atypique : après un Baccalauréat STI génie mécanique obtenu en 1998, il a choisi d’être mécanicien dans l’armée, le côté répétitif du métier l’a conduit à se réorienter.

Ainsi en 2006 il obtient un CAP de charpentier et crée son entreprise avec un associé en 2018.

Il a montré aux élèves certaines de ses réalisations, dans le cadre de rénovations et aussi comment il allie le moderne et l’ancien.

Il a mis en avant les qualités nécessaires pour exercer ce métier : le courage, la motivation.

M Fossey est un passionné qui veut travailler avec le client et le satisfaire.

 

     

ETRE ESTHETICIENNE

                           Les métiers de la beauté et du bien- être : Esthéticienne

                                          

Afin d’aider les jeunes à bien préparer leur projet d’orientation, la principale Marie Carmen Lemarchand et son équipe pédagogique invitent chaque mois un professionnel local à venir parler de son métier avec les élèves des classes de Quatrième.

Jeudi 3 février a donc eu lieu la 5e rencontre qui a permis aux collégiens de discuter de la profession d’esthéticienne avec Coralyne Toral.

Ancienne élève du collège Corisande d’Andoins, la jeune praticienne, installée à Arthez de Béarn depuis environ un an, a partagé avec les jeunes une heure d’échanges très intéressants, à partir des nombreuses questions préparées en amont avec les professeurs.

Ayant évoqué son parcours scolaire et expliqué comment elle s’était installée à son compte après 10 ans d’expérience, elle a été interrogée sur ses motivations : « J’aime beaucoup ce métier, a-t-elle avoué, car j’apprécie avant tout la relation que j’ai avec mes clients. Il faut certes travailler sur la beauté et l’apparence, mais au-delà il faut s’occuper du bien-être des personnes, les aider à se sentir bien finalement dans tout leur être. »

> Être à l’écoute

L’esthéticienne, dans une relation d’intimité, doit mettre en confiance, être à l’écoute, tout en gardant une certaine distance. « C’est un métier très varié qui exige un souci de perfection, d’attention et d’empathie ».

Ont été évoqués aussi les problèmes concrets des horaires, de la rémunération, des obligations administratives, des mesures liées à la pandémie. À ce sujet, Coralyne Toral a souligné la forte demande en soins de bien-être dans cette période compliquée.

Spécialisée dans les massages, elle a expliqué aussi qu’elle aimait beaucoup s’occuper des femmes enceintes, des jeunes enfants, des handicapés…

En conclusion, la principale a rappelé aux collégiens combien ce type d’échange direct était important pour eux, d’autant que chaque professionnel insiste sur la passion qui l’anime : « On ne peut bien faire que ce qu’on a envie de faire, a-t-elle affirmé, pensez-y-en priorité dans votre projet de formation. »

 

                

 

NOS 4EME ET LE PARCOURS AVENIR

Le boucher-charcutier du village est venu partager la passion de son métier avec les collégiens

Thomas Pichs a su transmettre aux jeunes l’amour de son métier

Afin de bien préparer leur projet d’orientation, les élèves des classes de 4e du collège Corisande d’Andoins ont la chance, cette année, de rencontrer des professionnels locaux que la Principale, Marie Carmen Lemarchand, a invités à venir présenter leur métier.

Au rythme d’un métier par mois, c’est donc la 4e rencontre qui a eu lieu lundi 10 janvier dans la salle du restaurant scolaire. Le commerçant invité était le jeune boucher-charcutier arthézien Thomas Pichs qui, avec beaucoup d’enthousiasme et de pédagogie, s’est efforcé de partager sa passion en répondant aux nombreuses questions posées par les jeunes.

Il a ainsi évoqué, au hasard de la discussion, la différence entre boucher et charcutier, les contraintes hygiéniques importantes de ce métier alimentaire, le cursus scolaire pour y parvenir : « Avec rigueur, sérieux et motivation, tout le monde peut y arriver, a-t-il affirmé. »

Plaidoyer pour l’apprentissage

Avec un bac pro en poche, Thomas Pichs a pu reprendre à 23 ans la boutique du village et s’installer à son compte : « J’adore mon métier et j’aime le contact avec le client auquel je ne veux proposer que de la viande de qualité ».

Outre la vente de viande (majoritairement du porc), il prépare également des plats cuisinés.

Il a plaidé pour l’apprentissage, qui permet d’acquérir une vraie connaissance du métier, a affirmé respecter les gens qui ne mangent pas de viande ; il a évoqué aussi le bien-être animal, le recyclage des déchets (plus de 40 % sur une vache), les horaires normaux pour un salarié ou encore la viande halal, autant de sujets intéressants qui ont rendu cet échange particulièrement enrichissant.

 

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